Euro P’ N’ 2021
Le « Tour de Belgique »
de Liège à Liège
du 4 au 11 septembre 2021
(22 ème édition)
L’Euro P’N’ à Bruxelles devant l’Atomium
Le parcours a été réalisé par 38 participants dont 7 femmes, avec 6 encadrants dont 3 femmes.
Rappel : Suite à la catastrophe climatique en Belgique dans la vallée de la Meuse en juillet 2021, et en raison des restrictions sanitaires dues à la pandémie, le programme initialement prévu avait été largement remanié sans incidence sur la participation financière des inscrits.
Une édition sauvée des eaux… bénie des Dieux
En cette année si particulière, impactée par la pandémie comme par les crues dévastatrices de l’été mais surtout par l’absence du président pour raison de santé, l’Européenne a tenu bon, survécu à tous ces problèmes et elle a été une excellente randonnée.
Le Tour de Belgique a donc été une réussite. Parti de Blégny sous le soleil, le peloton avance avec l’enthousiasme des retrouvailles, un peloton qui arbore le nouveau maillot de l’Européenne accompagné de « nos chiens de garde » Joël et Manu, en direction de Bruxelles, Bruxelles ma belle.
Bruxelles autre ville lumière avec sa Grand Place, parée par la fée électricité dès la nuit tombée. Le parcours n’a pas été simple en ce beau dimanche de septembre malgré des sites singuliers comme cette piste cyclable qui traverse un étang à Bokrijk (nous sommes en Flandres : Fietsen door het water, traduit en anglais Cycling through water !) puis nous avons tutoyé le circuit de Zolder, nous sommes passés à Louvain, là même où se préparaient les proches championnats du monde de cyclisme avant de rallier notre hébergement après une pause au célèbre Atomium, presque sorti d’un album de Tintin. Les pistes cyclables trop petites pour notre groupe, souvent piégeuses sont un incontournable havre de sécurité et un casse-tête permanent pour le capitaine.
La seconde étape, celle des courses flandriennes, nous a mené à Roubaix en passant par l’illustre Mur de Grammont, une montée pavée et bien pentue. Au sommet, la chapelle (au plat pays, pourquoi y -t-il une chapelle en haut de toutes les côtes ?) nous a vu nous restaurer, elle, si blasée par des foules de supporters en transes. Comme dans toute chapelle, il doit y avoir un bénitier. Contient-il de la Bière bénite ?
Au matin du 3 ème jour, nous partons de Roubaix, célèbre pour une arrivée mythique et nous allons affronter un parcours spécialement concocté pour l’occasion : le dernier secteur pavé de Paris-Roubaix, l’un des plus terribles, celui du Carrefour de l’Arbre. Y rouler est un bien grand mot, nous y avons tressauté, de granit bosselé en granit cabossé, notre guidon devient un marteau-piqueur, nous tremblons intensément. Les pavés, heureusement secs, seront fatidiques pour notre ami Gérard qui avec Yves et Raymond vont devoir renoncer à la suite du parcours. Le soir à Mons après le plan incliné du canal, la descente d’une bière Belge, bien évidemment, fut le plus grand des réconforts.
Le lendemain, après un arrêt aux ascenseurs à bateaux, les coups de pédales nous font découvrir Namur la sinistrée. Si elle cache ses plaies, elle exhibe sa citadelle, accessible par une route avec un bon plan, un plan incliné (fortement incliné). Quelle belle récompense au sommet : une merveilleuse vue sur la Meuse.
Lors de ces hauts lieux du cyclisme, le mur de Huy était au programme, certes la vitesse n’était pas au rendez-vous mais la pente bien réelle et gravie avant le retour à Blégny pour une visite de la mine très instructive, pour ne pas oublier le passé.
Le dernier jour de vélo, nous fit découvrir Spa Francorchamps, circuit de formule 1 ou, lors du repas nous avons pu admirer le talent de pilotes Ferrari ainsi que de beaux paysages avant de revenir à Liège. Ce circuit, qui rappelle d’émouvants souvenirs à Gérard BRAT, était la semaine précédente, le théâtre du plus court Grand Prix de F1 de l’histoire : un tour de circuit derrière la voiture de sécurité… sous le déluge.
Un grand Merci à Jean-Marc qui a organisé cette aventure. Les parcours à vélo mais aussi touristiques furent un enchantement. Les Belges savent recevoir. Ils savent aussi glisser, avec humour, de nouvelles disciplines ! Ils sont inventifs pour trouver des chantiers, des chemins ruraux habituels théâtres du cyclo-cross que même les GPS ne connaissent pas. Du « gravel » en veux-tu, en voilà, des barrières, des clôtures, des déviations, des imprévus, des traquenards, etc… Il ne manquait qu’un tunnel hanté, nous ne verrons que ceux de la Mine de Blégny !
Extrait de la brochure annuelle,
texte de Daniel Chenu, Elise et Alain CHALLANT.
Et voici un diaporama avec nos photos sélectionnées sur ce parcours :
La galerie 2021
Vous pouvez télécharger la brochure de l’Euro P’ N’ 2021 en cliquant sur la couverture Bonne lecture
Voici pour mémoire le flyer du dossier de préinscription