Un départ à Schengen, le centre de l’Europe
Les orientations de l’Euro P N et l’adhésion de cyclotouristes européens dont certains sont des multirécidivistes apportent une légitimité au projet. Partir d’un si petit village pour honorer une des décisions les plus importantes de l’Union Européenne dans un si grand espace (l’Espace Schengen) est important pour nous parce que nous revenons sur les routes initiales des premières éditions, dans le « triangle » Paris – Bruxelles – Luxembourg – Strasbourg autour de 4 pays : Luxembourg, Allemagne, Belgique et France.
Une arrivée à Paris
Il ne pouvait en être autrement car c’est notre camp de base. C’est au cœur de l’Ile-de-France qu’est née l’Euro P N, même si nous recherchons des solutions pour aller dans toutes les régions, dans tous les pays. Le 10ème anniversaire a été fêté à Paris comme devrait l’être le 20ème.
Cet espace de SCHENGEN fait, en 2015, débat dans la crise des migrants comme s’il suffisait de le supprimer pour que la crise disparaisse… Cette Europe qui, après avoir partagé les dividendes, ne partage pas les difficultés. Nous n’avons pas à exprimer une opinion, qui serait qualifiée de politique, mais nous observons un réel recul de l’enthousiasme nécessaire à la construction européenne.
C’est là que notre rôle est majeur, c’est là que nous portons notre message et c’est là que nous surprenons nos interlocuteurs. C’est l’âme de l’Euro P’N’ : indépendance, fraternité, responsabilité, humanité et cyclotourisme, telle que l’a initiée Jean-Claude MASSÉ.
Car l’Espace Schengen est, pour un organisateur, une aubaine qui lui ouvre de nouveaux horizons en toute simplicité et, sans formalité, le cyclotouriste est libre.
Alain Challant
