Euro P’ N’ 2014
L’Arc Méditerranéen
de Monaco à Barcelone
Du 20 au 28 septembre 2014
(15ème Euro P’ N’)
La photo des participants devant la banderole du Festival de l’Oh!
La Méditerranée était notre guide.
7 étapes pour un total de 1015 km et 5774 m de dénivelé… Plus haut que le Mont Blanc ! A une allure de 22,3 km/h en moyenne sur la totalité du parcours.
Belle performance que cette Euro P’N’ !
Bravo aux capitaines qui ont su maintenir le cap. 15 cols ont été franchis, 7 en France et 8 en Espagne. Des cols allant de 17 m à 293 m, pas très hauts me direz-vous, il faut se souvenir que nous étions en bord de mer.
Le bilan du président …
« 2014 est une année qui restitue bien l’esprit de l’Euro P N : un rassemblement joyeux de cyclotouristes venus de toute l’Europe (presque !). Un groupe homogène et solidaire, des anciens enchantés qui côtoient des nouveaux qui s’intègrent sans difficulté. Un parcours certes sportif mais accessible à tous, d’abord touristique, une formule, la randonnée Audax, qui facilite la progression et la cohésion du groupe, des amis fidèles et loyaux. Des collectivités et des associations qui ouvrent leurs portes et leur cœur, un soutien européen moral sans participation tangible, un financement improbable, des surprises parfois surprenantes (et pas toujours bonnes !!), insolites, souvent généreuses, une contestation de bon aloi (et bien française), un encadrement dévoué qui succombe à l’épidémie du couac, une ambiance sereine et pragmatique…
L’Euro P N reste un exemple de citoyenneté, de solidarité, de fraternité, de convivialité, de générosité, etc…, bref une belle aventure humaine. Bien évidemment, il y a des défauts, des imprévus, des erreurs de parcours malgré les merveilles de la technologie, des déceptions mais tout cela pimente les souvenirs afin de les rendre plus mythiques.
Après une Euro P N, que reste-t-il ? De l’amitié pour certains (la plupart), des images, des souvenirs, des rencontres inoubliables, et tout le vécu pour les participants. Pour les bénévoles, subsiste beaucoup de fatigue et le sentiment d’un devoir bien accompli. Pour les organisateurs, il reste un extraordinaire épuisement (c’est normal de terminer « épuisé », le contraire serait anormal…), il y a aussi tout ce qui ne s’est pas passé comme prévu, tout ce qu’il aurait fallu faire et qui n’a pas été fait, les décisions prises après des heures d’hésitations et que l’on regrette, une aide hypothétique qui n’est jamais venue, tout ce qui a pu froissé : le plat trop froid, le petit déjeuner trop léger, le plat trop long, le lit à partager… Pour l’organisateur, la plus grande satisfaction demeure la joie des arrivants, leur bonheur, leur fierté d’avoir réalisé leur défi ! «
Alain Challant